Il est communément admis que les #Compétences et le savoir-être ne suffisent plus pour accéder à un emploi, et moins encore à un poste à responsabilité. Un (bon) #Réseau est nécessaire. L’école permet de le créer à condition d’avoir fréquenté celles qui ouvrent la voie aux bons métiers, aux bonnes entreprises, aux bonnes fonctions. L’appartenance à un réseau résulte d’une adhésion bilatéralement validée à un #Système de valeurs parfaitement codifiées et partagées. Le réseau est ainsi, dans sa forme la plus aboutie, l'expression de relations sociales au profit d'individualités. Ceci n'est pas propre à la France et se retrouve dans différentes cultures aux quatre coins de la planète. Jusque-là le réseau est considéré comme étant une bonne chose qu’il faut avoir et savoir entretenir.
L'article, que je vous propose aujourd'hui en lecture, éclaire sur les risques liés à une surreprésentation d’individus d’un même réseau aux postes décisionnels (direction et conseil d’administration) de nos grandes entreprises. En particulier lorsque ces réseaux sont en situation de #Monopole. Ce qui fait alors leurs force et identité, ce même langage, cette même vision, cette même mécanique de raisonnement, bref ce même formatage des esprits, produit des effets pervers : perte de #Productivité, manque d’#Innovation, #Stratégie non pertinente, défaillance du processus décisionnel... La consanguinité de réseau, où les esprits sont uniformisés et la #PenséeUnique, est un #Indicateur désormais mesurable de la sclérose d’une entreprise… en l’absence de contre-pouvoir. En effet, le #Dirigeant, qui accepte la remise en question et ne craint pas la contradiction, peut en limiter le risque de sclérose et ses conséquences en s'entourant de collaborateurs à l'esprit indépendant (en tenant compte des implications quant à la dépendance vis-à-vis de la hiérarchie). Si l’#Organisation de l’entreprise peut être une solution, l’article en suggère d’autres : influence des actionnaires via des mécanismes de #Gouvernance externes, meilleure prise en compte du suivi des analystes financiers, mixité et féminisation des profils…
Mais quelle est la capacité réelle des spécialistes de l’#ExecutiveSearch à impulser le changement de mentalité, ce fameux #Mindset, auprès des vrais décideurs ? Quelle est la capacité réelle des recruteurs à imposer des profils hors réseaux mais qui du fait de la non corruption de leur esprit possèdent une vision économique et industrielle, et sont capables de prendre des décisions dans un environnement d’innombrables incertitudes qui permettront de faire vraiment avancer les choses dans le bon sens ?
Auteurs article : Pascal Nguyen et Cédric Van Appelghem
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